De Cluny A Créancey
Je suis arrivé à Cluny tard hier soir – épuisé mais heureux d’avoir accompli ma deuxième journée.
Cluny est une belle petite ville du sud de la région Bourgogne-Franche-Comté (nouvellement créée suite à la fusion administrative des deux anciennes régions de Bourgogne et de Franche-Comté). Pendant la guerre, elle se trouvait juste au sud de la ligne de démarcation et faisait donc partie de la zone libre.
Avant de continuer mon voyage vers le nord, il me fallait visiter quelques « incontournables » dont cette ville est riche :
- Pont de l’étang
- Monument aux martyrs
- La gare.
Chacun avait son importance pendant les événements de février 1944.
Hier était si chaud et un très long trajet. J'ai compté que j'ai bu 11 bidons d'eau pendant la journée. Je ne saurais remercier assez Vincent pour son conseil: si vous manquez d'eau, il y a toujours de l'eau fraîche dans un cimetière. Je l'ai fait deux fois.
LA ROUTE DU JOUR
Le 14 février 1944, les nazis ont bouclé la ville de Cluny, une ville avec une histoire religieuse importante et hébergeant l’École Nationale des Arts et Métiers. Une fois la rafle terminée, ils ont rassemblé les habitants captés – 45 hommes, 19 femmes et 12 enfants – à l’extérieur de la ville, près du pont de l’Étang, et les ont transférés par la suite à la prison de Montluc à Lyon. Plus tard, les hommes ont été déportés dans les camps de concentration et d’extermination nazis de Mauthausen, Buchenwald, Auschwitz et Neuengamme. Les femmes ont été envoyées à Ravensbrück.
Sur les 76 citoyens détenus ce jour-là, 41 ne sont jamais revenus des camps.
Parmi les personnes arrêtées, il y avait une enseignante de lycée, Marie-Louise Zimberlin. Marie-Louise a été arrêtée devant sa classe pour ses « activités de résistance ».
L’Amicale des Déportés veille à ce que l’histoire de cet événement tragique ne soit jamais oubliée.
VUE DE LA GUIDONS
STATISTIQUES ET ROUTE
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