Carrières sur Seine à Courcelles-Sous-Thoix, Picardy
Aujourd’hui, je commence à me diriger vers la côte et vais traverser l’endroit de la bataille de France du début de la guerre. Une grande partie de cette zone a une grande importance dans l’histoire du Lieutenant d’aviation Christie. Mais avant cela, je dois d’abord atteindre la Picardie.
En cours de route, je me suis arrêté un moment à Beauvais qui avait été lourdement endommagé pendant la guerre.
Après une petite pause, je suis passé à proximité de l’aéroport international de Beauvais-Tillé. Le dixième aéroport le plus fréquenté de France, qui accueille actuellement environ 4 millions de passagers par an.
Today's Route
D’importantes parties de Beauvais ont été rasées pendant la Première et la Seconde Guerre Mondiales. L’’avancée allemande sur Paris, en juin 1940, a beaucoup marqué la ville.
Une grande partie des plus anciens quartiers de la ville avaient été endommagés ou détruits, la cathédrale avait été gravement touchée avant que les forces britanniques libèrent Beauvais le 30 août 1944.
L’aéroport a été construit dans les années 1930. En juin 1940, les Allemands s’en sont emparés lors de la bataille de France.
Pendant l’occupation, Beauvais a été utilisé comme l’aérodrome militaire de la Luftwaffe, initialement en tant que centre de commandement des bombardements, d’où les Heinkel et les Junker JU88 décollaient pour bombarder les aérodromes britanniques durant la Bataille d’Angleterre et pour effectuer des raids sur Londres en septembre. Par la suite, c’est d’ici que les Allemands menaient des actions d’attaquer les transports maritimes et de bombarder de nuit l’Angleterre.
En 1943, l’aérodrome devient la base des Focke-Wulf 190 et des Messerschmitt 109 dont le rôle était d’intercepter des raids de bombardiers lourds B-17 Flying Fortress de l’USAAF (Forteresses Volantes de l’Armée de l’Air Américaine) et B-24 Liberator, lourds bombardiers du jour qui effectuaient des raids aériens sur l’Europe occupée et l’Allemagne.
En réponse à ces attaques, Beauvais lui-même est devenu la cible de raids des chasseurs-bombardiers Martin B-26 Marauders et P-47 Thunderbolt de l’USAAF. Les attaques étaient chronométrées pour pouvoir maintenir les intercepteurs immobilisés au sol et les empêcher efficacement d’attaquer les bombardiers lourds des Alliés.
L’aérodrome avait été libéré par les forces alliées en septembre 1944 et, tout de suite après, la base allemande, truffée de mines et encombrée des restes des avions de la Luftwaffe, a été détruite. Cependant, miraculeusement, les combats n’ont pas fait de dégâts majeurs sur les pistes et Beauvais est rapidement devenu un aérodrome militaire de l’USAAF.
Initialement, les bombardiers moyens B-26 Marauder effectuaient d’ici des opérations jusqu’en mars 1945. Une fois l’unité de combat déplacée vers l’est, l’aéroport a été utilisé par des unités de transport, ravitaillant l’Angleterre et évacuant les blessés au retour.
Le contrôle total des opérations aéroportuaires a été restitué aux autorités françaises le 17 août 1945.
VUE DE LA GUIDONS
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